Quatre-vingt-treize
Victor Hugo
L’histoire se passe pendant la Terreur.
Extrait du texte de Wikipedia
On assiste à la confrontation de deux modèles, de deux visions de l'Histoire, de deux systèmes de Valeurs. Le marquis de Lantenac incarne l'Ancien Régime, celui de la Tradition et de l'absolutisme monarchique et clérical, tandis que son petit-neveu incarne le modernisme et l'idéalisme révolutionnaire et républicain.
Un troisième personnage plane sur ce livre et éclipse ces deux protagonistes par le caractère fouillé qu'en donne Hugo, il en est le personnage principal, il s'agit de Cimourdain, l'envoyé du comité central révolutionnaire, ancien prêtre qui fut appointé par Lantenac pour être le précepteur de Gauvain à qui il a transmis son idéal républicain.
Danton, Marat et Robespierre réunis au cabaret de la rue du Paon.
Dessin de Diogène Maillart, musée Carnavalet, 1876.
Mais autant Gauvain illustre la République dans sa magnanimité, sa fraternité, autant Cimourdain est la face noire, inflexible de la Révolution, pour reprendre une expression de Hugo « la ligne droite qui ne connaît pas la courbe », ce qui signifie qu'il ne veut pas connaître l'humain, ses sentiments ; il poursuit un idéal de justice impitoyable.
Outre Cimourdain, les pauvres hères représentés par trois enfants abandonnés sont les héros de ce livre, chacun portant en soi le drame et sa propre fin.