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En trouvant ce livre dans un passe-livres, j’ai été attiré par la prestigieuse auteure de « Vent d’est, vent d’ouest », et je pensais lire un chef d’œuvre. Mais j’ai été déçu, d’abord par la minceur de l’intrigue, mais surtout par la piètre qualité de la traduction. J’ai cessé de la lire vers la moitié.
L’intrigue
Je vous dis quelques mots de l’intrigue, car l’objet de ces « critiques » est tout de même de donner envie de lire, que le livre m’ait plu ou pas.
Une jeune femme se marie et va fonder un foyer. Elle aime beaucoup son mari, ainsi qu’elle aimera ses enfants. Mais elle sent qu’elle vit à coté d’elle-même, que cette vie d’épouse et de mère n’est qu’un à coté, « en attendant » (quoi?).
Pour ne rien arranger, le mari vit un complexe d’infériorité : « je ne te mérite pas ». Elle le trouvera en pleurs, gémissant. En principe ce sont plutôt des femmes qui vivent cela avec leur maris, mais là, le contraire, c’est bien moi, ça, se dit-elle.
Elle a des dons de sculpteure (de la pierre) et de modeleuse (de la glaise, utilisée ensuite pour faire des moules pour des œuvres en bronze). De façon impromptue, elle s’isole des siens, s’enferme dans son atelier et se met à créer, avec une rapidité et un génie qui l’étonne elle-même. Puis elle rejoint sa famille, ferme l’atelier à clef, et se jure de ne plus jamais y mettre les pieds. Jusqu’à ce qu’une nouvelle période de « crise » survienne.
Elle n’a pas manqué de faire un buste de son fiancé, puis de son mari, accompagné de ses enfants, ainsi que d’elle-même, regardant ailleurs…
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